Les Maronites

Historique - Le Patriarcat - l’Éparchie - Liturgie et Saints

Les Maronites

Historique

Ce sont des chrétiens orientaux qui suivent la liturgie syriaque antiochienne et reconnaissent le pape de Rome comme leur chef spirituel. Leur histoire remonte au Ve siècle, quand les disciples de Saint Maroun ont fondé une communauté monastique près d’Alep, en Syrie. Au fil du temps, ils ont développé leur propre Église avec ses traditions. Ils ont connu des périodes de persécution, surtout sous les Mamelouks et l’Empire ottoman, mais ils ont joué un rôle important au Liban.

Au XIXe siècle,

ils ont commencé à s’organiser pour protéger leurs droits, ce qui a abouti à la création du Grand Liban en 1920, où ils étaient nombreux.

Malgré des défis,

tels que la guerre civile libanaise de 1975-1990, les Maronites restent actifs dans la région. Une diaspora Maronite s’est formée principalement au XIXe siècle, à cause des conflits et des difficultés économiques. Elle est présente en Amérique du Nord, en Australie et en Europe, où elle a préservé sa foi et sa culture en créant des églises, des écoles et des organisations qui les relient à leur pays d’origine. Ces communautés de la diaspora ont également contribué au développement de leurs pays d’accueil.

Le Patriarcat

Situé à Bkerké, au Liban, est l’autorité suprême de l’Église maronite, une branche orientale de l’Église catholique, dont les origines remontent à l’antique Église d’Antioche. Il est dirigé par le Patriarche maronite, élu à vie par les évêques maronites, et traditionnellement surnommé « Pierre » en référence à l’apôtre Pierre.

Au fil des siècles, le Patriarcat a joué un rôle essentiel dans la préservation de la foi et de la culture maronite, notamment pendant les périodes de persécution et de marginalisation. Le Patriarche maronite est à la fois le guide spirituel de la communauté maronite et le représentant de l’Église maronite auprès d’autres Églises et des autorités civiles.

Le Patriarcat maronite occupe également une place significative dans la vie politique et sociale, en particulier au Liban et dans la région, en défendant les droits et les intérêts des chrétiens d’Orient. Il est un acteur clé dans les efforts visant à maintenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient.

Le Cardinal Bechara Boutros RAÏ

Le Cardinal Bechara Boutros RAÏ

Photo © Antoine Mekary / ALETEIA

Assume la fonction de Patriarche maronite d’Antioche et de tout l’Orient. L’Église maronite est composée de 9 éparchies (diocèses) et 4 vicariats patriarcaux généraux au Liban, ainsi que d’éparchies et de vicariats dans d’autres pays, notamment en Syrie, en Égypte, à Chypre, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine, au Canada, en Australie, au Mexique, en Terre Sainte, en France, en Afrique subsaharienne, avec également des exarchats patriarcaux en Jordanie et en Palestine, ainsi qu’un exarchat apostolique en Colombie. Cette diversité géographique témoigne de la portée internationale de l’Église maronite.

l’Éparchie

Le 21 juillet 2012, un événement majeur a marqué l’histoire de la présence des Maronites en France : la création d’une nouvelle structure ecclésiastique, l’éparchie maronite, relevant de l’Église Apostolique d’Antioche. Cette nouvelle éparchie a été placée sous la direction de Son Excellence Monseigneur Maroun Nasser GEMAYEL, évêque des Maronites de France et visiteur apostolique en Europe.

Monseigneur Maroun Nasser GEMAYEL est né le 6 janvier 1951, a été ordonné prêtre le 30 août 1981, nommé évêque le 21 juillet 2012, et consacré évêque le 30 août 2012. Sa devise épiscopale est « Authenticité et mission ».

Depuis décembre 2022, Sa Sainteté le pape François a nommé Monseigneur Peter KARAM comme administrateur apostolique de l’Éparchie de Notre-Dame-du-Liban de Paris des Maronites de France. Monseigneur Peter KARAM est né le 5 septembre 1959, a été ordonné prêtre le 2 janvier 1988, et consacré évêque le 31 juillet 2019.

« La vie des saints nous rappelle que la sainteté n’est pas une perfection humaine, mais la grâce de Dieu qui agit en nous.« 

– Pape François

Liturgie et Saints

La liturgie maronite est un élément essentiel de la spiritualité et de la culture maronite, basée sur la liturgie syriaque d’Antioche datant des premiers siècles du christianisme. Malgré les persécutions et les difficultés, les maronites ont préservé cette liturgie tout au long de leur histoire. La langue liturgique maronite est l’araméen, la langue des premiers chrétiens d’Antioche, comprenant des chants et des textes anciens. Elle se caractérise par sa solennité et sa profondeur spirituelle, célébrée dans des églises souvent décorées d’icônes et de fresques. La liturgie maronite se distingue par la participation active des fidèles, qui chantent et prient aux côtés du prêtre.

Saint Maroun

Saint Maroun

340-410

Prêtre et moine ermite de l’Église d’Antioche, est célèbre pour avoir converti un temple païen en église et pour ses vertus ainsi que ses miracles. Saint Jean Chrysostome lui a écrit pour demander son intercession dans la prière. Après sa mort, ses disciples ont construit un monastère en son honneur, qui est devenu le centre de nombreux monastères du Ve au VIIe siècle.

Saint Jean Maroun

Saint Jean Maroun

628-707

Né près d’Antioche et a fait ses études à Antioche et à Constantinople. Il est devenu moine au monastère Saint-Maron, près de la ville de Hama. Là, il s’est distingué par son enseignement contre les hérésies monophysites et nestoriennes qui sévissaient dans la région.

En 677, Jean Maroun est devenu évêque de Botrys (l’actuelle Batroun) et a construit le siège épiscopal de Kfarhay. En 686, il est devenu le premier patriarche d’Antioche des maronites, reconnu par le pape Serge Ier. Il serait décédé le 5 février 707. Sa fête est célébrée le 2 mars par les maronites.

Saints maronites contemporains

Saint Charbel Makhlouf

Saint Charbel Makhlouf

1828-1898

Prêtre et moine ermite de l’ordre libanais maronite, né à Bqaa Kafra dans le nord du Liban. Son corps est resté incorrompu, et il continue de réaliser de nombreux miracles. Il a été canonisé en 1977 par Paul VI et est fêté le troisième dimanche de juillet.

Sainte Rafqa Choboq Ar-Rayès

Sainte Rafqa Choboq Ar-Rayès

1832-1914

Religieuse de l’ordre libanais maronite, née à Hemlaya près de Beyrouth. Elle a supporté avec joie des maladies telles que la cécité et la tuberculose, tout en priant avec patience par amour pour le Christ. Elle a été canonisée en 2001 par Jean-Paul II et est célébrée le 23 mars.

Saint Nimatullah Kassab Al-Hardini

Saint Nimatullah Kassab Al-Hardini

1808-1858

Prêtre et moine de l’ordre libanais maronite, né à Hardine dans le nord du Liban. Il a été professeur de théologie morale et a compté Saint Charbel parmi ses élèves. Il a été canonisé en 2004 par Jean-Paul II et est fêté le 14 décembre.

 Bienheureux Frères Massabki

Bienheureux Frères Massabki

Abdel Moati, Francis et Raphaël

Laïcs syriens martyrisés en 1860 dans l’église franciscaine de Damas, lors de persécutions antichrétiennes, pour avoir fermement maintenu leur foi. Ils ont été béatifiés en 1926 par Pie XI et sont célébrés le 10 juillet.

 Bienheureux Jacques Haddad

Bienheureux Jacques Haddad

1875-1954

Prêtre capucin libanais de Ghazir près de Beyrouth, fondateur de la congrégation des Franciscaines de la Croix. Il a été béatifié en 2008 au Liban par le cardinal Martins, représentant Benoît XVI et est fêté le 26 juin.

Bienheureux Stéphane Nehmé

Bienheureux Stéphane Nehmé

1889-1938

Moine libanais de Lehfed, Byblos. Il a apporté son aide aux affamés pendant la Première Guerre. Il a été béatifié en 2010 au Liban par le cardinal Amato, représentant Benoît XVI et est fêté le 30 août.

Vénérable Étienne Douaihy

Vénérable Étienne Douaihy

1630-1704

Originaire d’Ehden dans le nord du Liban, patriarche de l’Église maronite et auteur d’ouvrages historiques et théologiques, dont « Candélabre des sanctuaires ». Il a été reconnu vénérable en 2008 par Benoît XVI et est célébré le 3 mai.

 

Vénérable Elias Hoyek

Vénérable Elias Hoyek

1843-1931

Né le 26 décembre 1843 à Hilta (Liban) et mort le 24 décembre 1931 à Bkerké, il fut le 72e patriarche d’Antioche de l’Église maronite de 1899 à 1931. En 1895, il a fondé la congrégation des Sœurs Maronites de la Sainte Famille avec mère Rosalie Nasr et sœur Stéphanie Kardouche à Jbeil. En 1914, il a obtenu la Chapelle des Pères Jésuites (actuellement l’église Notre-Dame du Liban à Paris) du gouvernement français. Il est reconnu comme le père du Liban moderne et, pour certains, comme le fondateur de l’État libanais.

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