le culte maronite a été officiellement autorisé en France par un arrêté daté du 1er septembre. Cependant, la présence de l’Église maronite était déjà établie en France depuis le milieu du XIXe siècle. À partir de cette période, la chapelle du petit Luxembourg a été mise à la disposition de la communauté maronite en Île-de-France pour leurs célébrations religieuses. Mr l’abbé Paul BASBOUS célèbre la première messe.

en raison de la séparation de l’Église et de l’État en France, les pères jésuites de l’école Sainte Geneviève à Paris ont dû quitter leur chapelle, et toute leur institution éducative a été relocalisée à Versailles, rue des Postes (Ginette). Cette chapelle, conçue par l’architecte renommé ASTRUC dans un style néogothique, présentait une série de vitraux réalisés par le maître verrier Émile HIRSCH. L’inauguration de cette chapelle a eu lieu le 13 mai 1894, la veille de la Pentecôte.

l’ancienne chapelle de l’école Sainte Geneviève des pères jésuites à Paris a été attribuée au culte maronite et a été inaugurée le 16 juillet de la même année, par une messe célèbrée par Mgr Emmanuel PHARÈS, sous le patronage de Notre-Dame du Liban.

le gouvernement français et le patriarcat maronite représenté par Mgr Michel FEGHALI ont signé un bail emphytéotique de 99 ans et ont confié à la fondation dite « Le Foyer Franco-Libanais » la gestion de l’église et ses dépendances. 

le patriarche Paul Pierre MEOUCHI a inauguré les nouveaux locaux du Foyer Franco-Libanais pendant le mandat du Mgr Rizkallah MAKHLOUF.

Mgr Pierre HARFOUCHE entamme une séries de travaux de réfection de la toiture et de rénovation de l’église, se poursuivant en majeure partie jusqu’en 1993. Pendant cette période, les huit verrières du fond et la rosace ont été décorées de vitraux, réalisés par les maîtres verriers Christiane et Philippe ANDRIEUX. La rosace, inspirée de Notre-Dame de Kannoubine, a été créée par Marie-Jo et Yves GUEYEL. 

Mgr Saïd E.SAÏD engage a entrepris des travaux de rénovation majeurs, notamment sur les quatre façades extérieures de l’église, les chéneaux, la charpente et les vitraux.

des travaux de ravalement de la façade du Foyer Franco-Libanais ont changé son aspect.

cette histoire illustre l’importance de la communauté maronite en France et son engagement continu dans la préservation et la rénovation de ses lieux de culte au fil des générations.