- Messe
- Baptême et confirmation
- Mariage
- Funérailles et messe de requiem
- Onction des malades (et non extrême-onction)
Messe
Liturgie dominicale |
Samedi |
18 h 30 |
Messe |
Dimanche |
11 h |
Grand-messe |
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18 h |
Messe |
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Liturgie en semaine |
Lundi à vendredi |
8 h 15 |
Prière du matin |
Baptême et confirmation
Comme dans toutes les Églises orientales, l'Église maronite administre les sacrements du baptême et de la confirmation au cours de la même célébration.
Pour demander ces sacrements, contacter la secrétaire paroissiale au 01 43 29 47 60. Une rencontre du curé de la paroisse avec les parents est toujours nécessaire avant la célébration. Après la liturgie de préparation baptismale, l'onction est faite avec l'huile des catéchumènes suivie du baptême de l'eau. Ensuite, le baptisé est oint du saint mûron pour la confirmation. Le parrain et la marraine doivent être chrétiens et encore mieux pratiquants. Les salons et le restaurant du foyer franco-libanais sont toujours disponibles pour les festivités post-baptismales sur demande des parents.
Mariage
Dans les Églises orientales, le rite des fiançailles est toujours à l'honneur. Tout au long de la période de préparation des fiancés, le dossier canonique est constitué avec les précisions suivantes :
- La préparation sacramentelle et canonique des fiancés leur demande de prévoir habituellement 6 mois avant la date de leur mariage.
- Un mariage avec empêchement de disparité de culte (l'un des conjoints n'est pas baptisé) exige une dispense de l'évêque de l'éparchie.
- Un mariage où l'un des conjoints est chrétien non catholique exige une dispense de mariage mixte de l'évêque de l'éparchie.
- Si l'un des deux fiancés a déjà des enfants, ou s’il a été déjà marié civilement, une enquête d’un non mariage religieux s’impose ainsi que la soumission du dossier à l'évêque de l'éparchie.
Comme il n’y a pas de divorce dans l’Église catholique, si l’un des deux conjoints est, civilement, divorcé remarié à la suite d'un premier mariage catholique, il ne peut pas recevoir à nouveau le sacrement du mariage dans l’Église catholique, à moins que son premier mariage religieux n'ait été déclaré nul par le tribunal compétent.
La cérémonie du mariage dans l’Église maronite comporte, après l'échange des consentements et la bénédiction des alliances, un couronnement des fiancés suivi de leur procession
(optionnelle) autour de l’autel. Comme dans toutes les autres Églises orientales, le célébrant doit être un ministre sacré (prêtre ou évêque).
La mise à la disposition des époux des salons et du restaurant du foyer franco-libanais est toujours possible sur demande pour les festivités nuptiales.
Pour le mariage, au Liban, d'un maronite ayant séjourné en France au-delà de 6 mois, il est requis qu'il produise auprès des autorités ecclésiastiques libanaises compétentes un certificat d'état libre, concernant la période de son séjour en France, délivré par le curé de la paroisse. Ce certificat peut être demandé, aux heures ouvrables, au secrétariat paroissial de Notre Dame du Liban à Paris (01 43 29 47 60). La préparation sacramentelle des deux fiancés se trouvant à Paris en vue de leur mariage au Liban peut être demandée à la paroisse à travers le secrétariat.
La bénédiction nuptiale est en elle-même un sacrement à part entière, et sa célébration n'exige pas celle d'un autre sacrement, lui aussi à part entière, à savoir l'Eucharistie (messe). Mais il est possible de célébrer à l'occasion des noces une messe de mariage. Si la bénédiction nuptiale dure 45 minutes, la messe de mariage dure environ une demi heure de plus.
Funérailles et messe de requiem
La célébration de la liturgie des obsèques dans l’Église maronite se distingue par sa simplicité, son recueillement pacifiant et une forte note d’espérance. À plusieurs reprises les chants rappellent que le défunt reste présent dans la vie de la communauté croyante et dans celle de ses bien-aimés, mais sous une autre forme, invisible : à la façon du morceau de sucre dissout dans un café noir, où il disparaît tout en y manifestant sa présence par le bon goût qu'il donne au café. Il arrive même que la liturgie mette dans la bouche du défunt des paroles de réconfort pour les vivants.
La célébration ne comporte pas nécessairement une messe mais une prière finale de l’absoute avec imposition de l'encens. La Tradition maronite recommande des messes de requiem à des intervalles variables (messes du troisième, du septième, du neuvième ou du quarantième jour, messe anniversaire…)
Il arrive qu’à la sortie de la célébration d’une messe de requiem, la famille du défunt propose aux membres de la communauté priante de partager un repas ou au moins du pain bénit pour appeler une prolongation de la prière pour le repos de son âme.
Après la cérémonie, la famille peut, à sa demande, recevoir les condoléances dans les salons de la paroisse.
Lors d’un décès, avant de contacter les pompes funèbres, il est recommandé à la famille de prendre contact avec la paroisse pour arrêter au préalable et mutuellement le jour et l’heure convenables. Pour cela, contacter la secrétaire paroissiale au 01 43 29 47 60.
En ce qui concerne la crémation, elle ne fait pas partie de la Tradition des Églises orientales. Cette crémation est par contre de plus en plus demandée dans les sociétés occidentales. L'Église catholique ne la recommande point mais elle comprend qu'on puisse y recourir. En tout cas, les funérailles chrétiennes ne peuvent être célébrées qu'en présence du corps du défunt, donc elles doivent avoir lieu avant l'incinération. Mais ces funérailles chrétiennes ne peuvent avoir lieu que si la demande de crémation de la part du défunt et/ou de sa famille n'exprime pas une hostilité publique à l'un ou l'autre des dogmes de la foi chrétienne (par exemple, le défunt qui considérait publiquement que sa mort était équivalente au néant, qu'il n'y aurait pas de résurrection consécutive de son corps et/ou que Dieu n'existerait pas, ne peut pas recevoir une célébration chrétienne de ses funérailles, puisqu'il mettait publiquement en question toute l'espérance qui sous-tend les prières chrétiennes des funérailles).
Onction des malades (et non extrême-onction)
Ce sacrement autrefois réservé aux fidèles à l’article de la mort, était appelé extrême-onction. En fait, selon l’Épître de Saint Jacques (chapitre 5, 13-15), ce sacrement comme les six autres s’adresse d’abord et surtout aux vivants. Aussi, depuis le Concile Vatican II, l’Église latine a redécouvert ce sacrement des malades; les Églises orientales ébauchent un mouvement dans le même sens.
Actuellement elles proposent cette onction dans les cas suivants donnés à titre indicatif : avant une grande intervention chirurgicale; lors d’une maladie chronique qui épuise l’espérance du fidèle et/ou de son entourage; lorsque le handicap d’un enfant risque de poser de sérieux problèmes de foi à ses parents. L’onction des malades comporte le pardon des péchés et ne peut être administrée que par un ministre sacré (prêtre ou évêque). Ce sacrement peut être réitéré autant de fois que le besoin s’en fait sentir.
En conclusion, les familles ne doivent pas attendre que leur malade entre dans le coma pour appeler le prêtre à son chevet.